A Lauzanac, le travail de la ferme, s’il se passe non loin des gîtes, prend vite des allures d’animations champêtres. Ce fut le cas pour la tonte des moutons de cette fin du mois de mai. Toute une histoire parce que pour 2 moutons et 1 chèvre angora, il n’est pas évident de trouver un tondeur disponible.
Lorsque le tondeur est devant la porte, il faut attraper les animaux. Nous avons la chance d’avoir Thomas et Ian, nos fils, pour nous aider.
Aucun problème pour Matha, la petite chèvre angora, si contente de savoir qu’elle va être débarrasser de sa toison et qui en reste les 4 fers en l’air dans l’attente de la délivrance. On la voit sur les premières photos, une masse de laine sale et emmêlée que Ian (en jaune) n’a plus besoin de tenir. Harry, à la tête rougeaude, vient très vite chercher sa part de farine tandis que Fifille, plus sauvage, nous demande un peu plus de temps avant de l’avoir en laisse.
La tonte n’est ensuite qu’une formalité pour ce monsieur qui avait autrefois tout un troupeau. Il est surveillé par nos touristes qui sont très attentifs au tracé de la tondeuse dans ces épaisses toisons. Sam, arrivé d’Australie, nous explique qu’il s’enduit d’une graisse similaire à celle des toisons pour se protéger lorsqu’il traverse la Manche… c’est une autre histoire que nous pourrions vous raconter. Nous attendons qu’il renouvelle l’exploit pour vous en donner les détails…
Pour vous donner une idée, quelques photos prises sur le vif. Les chèvres ne sont pas visibles, excepté Matha, elles se cachent. Tandis que Célestin, le jars, en profite pour se pavaner près de nous.
Les 2 premières photos, il dort le mouton ou vous avez retiré la laine et les pattes avec? 😉
Au fait vous faites quoi avec la laine après?
Sur les deux premières photos, c’est la chèvre angora Matha qui a sa laine vieille de deux ans et qui a très bien compris ce qui allait se passer. Je disais à Ian de la tenir fermement mais on s’est rendu compte que ce n’était pas la peine. La pauvre!!! Sa laine était minable. Elle attendait sagement son tour les 4 fers en l’air. C’était trop drôle.