La lune des naissances à la ferme

La dernière lune était la bonne.

Il faut le croire puisque nous avons eu 7 naissances dans la semaine ! Mamans et bébés se portent bien. Le papa aussi, merci !
Les petits derniers ont été rapatriés dans un enclos de la ferme pour être à l’abri de l’humidité. Ils sont jumeaux – bravo Farandole – et se nomment très originalement Pipoti et Pipota 😉 Le chargement s’est déroulé sans difficulté mais sous l’œil attentif du reste du troupeau … intrigué par l’opération ou simplement très intéressé par la ration de farine donnée dans le seau …

Les apprentis du mois d’août

La semaine dernière, nous avons eu un apprenti assidu et un plus âgé qui a réussi à s’extirper de son lit un peu plus tôt pour nous suivre dans la distribution de fourrage au troupeau 😉

Mathis, pas encore 6 ans, a adoré ses vacances et a passé une partie de ses matinées à nous suivre au milieu des animaux ou à nourrir lui-même chèvres et moutons du parc. Sacha, 13 ans, a aimé venir la veille de son départ. Il était très occupé chaque jour avec ses parents à visiter villages et châteaux, entre autre Sarlat et le château de Bonaguil.

Voici quelques photos de la distribution d’enrubanné. En été, il n’y a pas assez d’herbe dans les prés et nous devons apporter un complément. En vedette, la brebis Canaima entre les deux cabanes du parc …

Alexandra revient sur les lieux de ses vacances d’enfant

Quel plaisir – même si c’est bien la preuve que nous vieillissons 😉 – d’avoir reçu Alexandra, son compagnon, Lucas leur fils et leurs amis pour un retour aux sources.

Venue en 2005 avec ses parents et ses grands-parents, Alexandra tenait à revenir à la Ferme de Lauzanac pour en faire profiter son petit garçon. Ils ont eu la chance de baptiser un veau tout juste né. Peyo, le fils de Cyrène.

Voici les belles photos et le gentil commentaire qu’elle a publié sur facebook.

 » Nous avons adoré notre semaine au pigeonnier.
Je suis déjà venue en 2005 avec mes parents. Séjour que j’avais adoré du haut de mes 13 ans. La proximité des animaux, la piscine, la région ..
J’ai voulu faire découvrir cet endroit à mon fils et il a adoré tout autant que moi.
Excellent séjour en famille.
Tout est à disposition, propre et bien pensé.
Isabelle et Thierry sont des hôtes discrets, gentils et de bons conseils. Il partage avec passion leur quotidien à la ferme.
Nous avons pu participé aux soins des animaux, allez sur le tracteur et nous avons même pu voir un veau tout juste né que nous avons nommé Peyo.
Merci à eux pour tout ces beaux moments
Nous recommandons les yeux fermés le gîte Lauzanac. »

Avec la canicule, les piscines sont de rigueur !

« Peu importe la température pourvu que l’on puisse se rafraîchir dans la piscine ! » C’est la réflexion actuelle de nos touristes du moment qui profitent au maximum de leur piscine respective.

Quand nous revenons des champs, nous entendons rire et plonger. Puis quand la journée est terminée et que l’air est un peu plus frais, ils partent déguster les produits locaux sur les marchés gourmands ou paysans des alentours. De vraies vacances en somme !

Pour vos prochaines vacances, voici une large sélection des marchés les plus proches …

Eymet, 3 km

Travaux du moment à la Ferme de Lauzanac

La valeur n’attend pas le nombre des années !

Avec le soleil revenu, nous sommes dans les foins. Faucher, faner pour sécher, andainer pour mettre en ligne pour finalement presser puis stocker à l’abri. Ce sont les travaux entrepris depuis hier mardi.

Avant cette période de chaleur, certaines des prairies ont été enrubannées. Le ray-grass est une plante fourragère qui se sèche mal et que nous enroulons dans du plastique pour le faire fermenter. Ce que l’on appelle « le dessert » lorsque nous le donnons aux animaux dans la ration en plus du foin séché. Ce travail là demande de la main-d’œuvre. Ian, notre plus jeune fils qui vit près de chez nous, vient aider lorsqu’il est disponible. Pour cette dernière étape du travail d’enrubannage, il était venu avec une ouvrière qui a vite compris en quoi consistait le travail. Prometteuse cette petite 😉

Au printemps, débarrasse-toi de ta laine!

Quand il commence à faire chaud, les bêtes à laine ont bien besoin d’une coupe pour faire tomber leur épaisse toison. Surtout Matha, la rigolote chèvre angora que l’on doit tondre deux fois par an.

Cette année, comme souvent, nous étions accompagnés par les touristes de Pâques. Nos fidèles depuis 19 ans, qui ont accepté gaiement de nous aider à attraper la petite dernière du troupeau, Canaima la brebis. Pas simple dans ce petit talus … mon genou s’en souvient encore ! Mais avec Charles le rugbyman, sa course a été vite stoppée et nous avons pu lui enlever son épais manteau. Matha par contre se laisse attraper facilement. Parce qu’elle était habituée à voir de nombreux touristes dans la Ferme du Chaudron Magique où elle vivait et parce qu’elle est très contente de se faire enlever ses dreadlocks 😉 Au moins pouvons-nous apprécier ensuite ses beaux yeux bleu-vert!

A la tondeuse, Thierry pour ‘Matha la rasta’ et Sylvain, l’ami tondeur, pour Canaima. Le bébé de cette dernière baptisé Margarita n’a pas encore l’honneur de la tonte. C’est une fille et elle est trop jeune – Notre amie Alix nous fait faire un grand tour du Venezuela en baptisant nos animaux cette année – Et donc Margarita n’était pas loin des opérations, très inquiète de voir sa maman aux mains de tant de monde.

Merci Flora et Mika pour ces belles photos.

Vacances de Pâques pour une petite campagnarde

La petite Maddie n’est pas de la campagne, pas tout à fait. Mais elle a passé beaucoup de temps avec sa grande famille auprès des animaux de la ferme qu’elle a adoré. La preuve en images grâce à Flora, sa maman.

Merci à vous tous d’être aussi fidèles puisque vous venez chaque année à Lauzanac depuis 19 ans !

Sauvetage d’un grèbe huppé

Surprise en commençant la journée du 26 avril, la découverte d’un bel oiseau du côté de la ferme. Un bel oiseau effarouché qui n’était pas capable de s’envoler.

J’ai de suite compris qu’il s’agissait d’un grèbe huppé – merci le jeu des 7 familles « oiseaux » de mon enfance – et, munie de gants épais en raison de son long bec acéré, je l’ai transporté dans une cage à lapin. Non pas pour le maintenir captif mais pour tenter de le sauver.

Après l’avoir examiné avec Thierry, nous savions que les pattes n’étaient pas abimées. Durant 6 jours, nous l’avons abreuvé et nourri de poissons frais. Achetés en superette ou ramenés par nos touristes pêcheurs du moment. Une aubaine, merci les garçons !

Aujourd’hui mercredi 1er mai, Greby – c’est ainsi que je l’ai baptisé – se déplace beaucoup plus facilement dans sa cage et paraît impatient de reprendre le cours de sa vie. Il devait être simplement très fatigué. Peut-être était-il en cours de migration? Comment le savoir?

Quoiqu’il en soit, nous sommes tout près du Lac de l’Escourou où se trouvent de nombreux oiseaux de son espèce. C’est donc tout naturellement que nous l’avons remis en liberté au bord de l’eau.

Il est sorti très vite de la petite cage dans laquelle nous l’avons transporté puis a plongé aussitôt pour ressortir 30m plus loin. Nous nous sommes observés car il est resté un moment au même endroit. Je suis sûre que le contact de l’eau lui manquait beaucoup. Peut-être a-t-il remercié à sa façon ? Peu importe, nous sommes contents de l’avoir sauvé.